USINE
DE RÊVES
Une comédie sociale et fantastique en 3 actes de Wilfrid RENAUD
Protégée à la SACD
(6 femmes- 6 hommes)
(6 femmes- 6 hommes)
L’HISTOIRE :
Dans un futur proche, les rêves artificiels ont été commercialisés.
Au départ, le quotidien d’une équipe dans une fabrique de rêves.
Nous sommes au service des invendus. C’est la crise et
les rêves ne se vendent plus. Au départ, le quotidien d’une équipe dans une fabrique de rêves.
L’équipe se retrouve deux fois par jour en salle de pause. Discussions entre collègues, ragots, animosité envers les chefs et jalousie sont leur pain quotidien. Mais une note de service alimente les craintes de tous les employés : si personne ne se met à rêver de nouveau, l’entreprise pourrait fermer.
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MJC BRON juin 2018 |
LIEU : LA SALLE DE PAUSE D’UNE ENTREPRISE.
COMMENTAIRES DE L'AUTEUR: Ceux qui pensent que tous les auteurs, et ceux de théâtre en particulier, gagnent facilement leurs vies vont en tomber de leur chaise.
Ce n'est pas un secret pour ceux qui me connaissent intimement, en parallèle de mes activités théâtrales, je travaille essentiellement en intérim dans le secteur industriel. Ça paye beaucoup mieux que le statut d'auteur et c'est beaucoup plus sain que de rester devant son écran, feuilles blanches et autres manques d'inspirations occasionnelles, je peux vous l'assurer, moi et mon "moi" schizophrène.
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Auto-portrait pendant les manques d'inspirations. |
2014 m'a donc permis de concrétiser sur le papier "Usine de rêves", j'aimerais remercier la crise, les hauts dirigeants et les financiers de tout poil pour cette merveilleuse opportunité...
Étant tenu par des "chartes de confidentialité" et le secret professionnel, il m'est évidemment difficile de nommer les entreprises que j'ai traversées pour rédiger ce texte.
Je dirais simplement qu'il est la somme de toutes les expériences accumulées depuis plus de quinze ans.

De même pour les chefs de service et les responsables de "ressources humaines", ils ne sont heureusement pas tous comme ceux décrits dans "Usine de rêves" mais pour les ressorts comiques, il fallait bien quelques "méchants".
Le choix d'une salle de pause est ce qui m'a paru le plus judicieux car c'est le lieu commun de toutes les entreprises. Et même les cadres partagent un café avec leurs employés dans certains services et/ou certaines PME.
Sur la forme, la pièce a dans le 3ème acte, un petit côté "Inception" tendance grosse farce. Je me suis beaucoup amusé à montrer les rêves partagés de la plupart des protagonistes. Les comédiennes et comédiens qui joueront ce texte devraient s'en donner à cœur joie.
Des passages chantés, pour certains personnages peuvent rebuter les moins mélomanes mais donnent une fantaisie supplémentaire à l'ensemble. Ces passages sont peu nombreux et cela reste essentiellement du théâtre.